Chercheur post-doctoral sur l’encombrement intracellulaire et le vieillissement cellulaire F/H

Vous souhaitez participer à un projet de recherche innovant ?

Rejoignez l’Institut de Biochimie Génétique et Cellulaire (IBGC) – de l’Université de Bordeaux !

L’IBGC est un laboratoire de recherche en co-tutelle du CNRS et de l’Université de Bordeaux. Ses activités sont dédiées à la recherche fondamentale en biologie. Le département fait partie de l’écosystème d’excellence de l’Université de Bordeaux (Département des sciences biologiques et médicales). Il fait également partie du réseau de recherche régional Oncosphère, dédié à la recherche sur le cancer et soutenu par le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine.

Dans le cadre du Réseau de Recherche Impulsion (RRI) « Frontier of Life », nous recrutons un∙e Chercheur∙euse post-doctoral∙e en biologie cellulaire dont les travaux porteront sur l’étude du surpeuplement intracellulaire et le vieillissement cellulaire. 

Le but de ce réseau de recherche est de comprendre et de réorganiser les systèmes vivants du niveau moléculaire au niveau des cellules, des tissus et des organes.

Notre projet multidisciplinaire utilise la levure de fission comme modèle génétique pour étudier l’interaction entre la durée de vie chronologique et l’encombrement macromoléculaire. Pour cela, nous nous concentrerons sur :

• la mise en place de nouveaux outils d’imagerie et d’analyse pour le suivi de la fluidité intracellulaire
• la caractérisation de la biophysique intracellulaire tout au long du processus de vieillissement
• la façon dont la modulation de ces propriétés peut avoir un impact direct sur la durée de vie chronologique.

Les cellules sont auto-organisées dans des organelles fermées par une membrane, où des événements de transport actif et énergétique fournissent un contrôle spatio-temporel des processus cellulaires par la livraison de macromolécules à des compartiments distincts.

En revanche, le transport passif, médié par diffusion, n’a pas été considéré comme étant réglementé. Ce paradigme a été récemment remis en question lorsqu’il a été découvert que les cellules contrôlent également leurs propriétés de diffusion.

En effet, les cellules de levures en germination et de fission présentent une augmentation remarquable de la rigidité interne, de la densité et de l’entassement macromoléculaire lors de l’entrée en quiescence sur la faim au glucose.

Des observations similaires ont été faites chez des bactéries dans des conditions de faible activité métabolique, suggérant que la capacité des cellules à moduler leur fluidité et la diffusivité de leur contenu peuvent faire partie d’une réponse conservée aux altérations dans l’environnement.

Titulaire d’un diplôme de Doctorat en Biologie, Biophysique ou sujets connexes au sujet de recherche, vous souhaitez travailler à l’interface de la génétique, de la biologie et de la physique.

• Vous êtes très à l’aise avec les techniques d’imagerie de cellules vivantes et des logiciels d’analyse d’image
• Vous faites preuve d’esprit collaboratif et d’autonomie dans vos activités
• Vous maîtrisez l’anglais (niveau B2) dans un contexte de travail multiculturel : l’anglais est la langue de travail du laboratoire

Les + de ce poste : vous bénéficierez du soutien de l’équipe pluridisciplinaire pour postuler à des bourses post-doctorales pour prolonger votre implication dans ce projet.