Un traitement inédit du choc septique a été mis au point par la Pr Danièle Bensoussan, Cheffe de Service et Responsable de l’Unité de Thérapie Cellulaire et banque de Tissus, Banque de sang placentaire (UTCT) du CHRU de Nancy et enseignante-chercheure au laboratoire IMoPA (CNRS-Université de Lorraine). Accompagnée par la SATT SAYENS, cette mise au point a conduit à la création de la start-up StemInov, co-fondée par Julie Hutin, centralienne, avec le soutien depuis l’origine de l’Incubateur lorrain.

Le médicament repose sur l’utilisation de cellules souches mésenchymateuses issues du cordon ombilical (gelée de Wharton CSM –GW). Ces cellules CSM-GW possèdent des propriétés très prometteuses pour soigner les maladies inflammatoires. Douées d’un effet modulable pour réguler l’inflammation, elles sont capables de cibler et de migrer vers les tissus lésés afin d’y exercer une action de réparation et d’exercer également une activité anti-bactérienne : différentes propriétés d’intérêt dans une pathologie comme le choc septique.

Le CHRU de Nancy a initié et financé en tant que promoteur les essais cliniques de ce traitement dans les services de réanimation de l’établissement. Grâce aux investissements de l’établissement hospitalier, dont l’acquisition d’une plateforme MTI (Médicament de thérapie innovante, en cours d’installation), la production du biomédicament pour les besoins des essais cliniques sera assurée par l’UTCT labellisée « Intégrateur industriel » dans le cadre national du Grand Défi Biomédicaments.

Si les résultats de ces essais d’efficacité au CHRU de Nancy confirment les résultats pré-cliniques, ce médicament, contribuera à répondre à la forte demande des soins intensifs, en apportant, à terme, un traitement spécifique pour les patients atteints du choc septique dont l’incidence ne cesse de croître.

L’arrivée du traitement contre le choc septique, devrait avoir un impact financier sur une meilleure maîtrise des dépenses hospitalières liées à cette pathologie six fois supérieures à celles des soins intensifs exempts de cette complication infectieuse.

Une technologie maturée et transférée par la SATT SAYENS

La SATT SAYENS a accompagné la valorisation de ce biomédicament avec un programme de maturation dédié intégrant des tests de laboratoire et aboutissant au dépôt d’un brevet.

Le transfert de la technologie opéré par SAYENS, pour le compte du CHRU de Nancy et de l’Université de Lorraine, à la spin-off de biotechnologie StemInov est le résultat d’un travail collaboratif territorial.

Après un démarrage prometteur attesté par le concours d’innovation i-Lab 2019 dont elle a été lauréate, StemInov a levé, en décembre 2020, 980 k€ auprès de Bpifrance et de Finovam Gestion via le Fira Nord Est. Ces fonds permettront d’accélérer le développement clinique du biomédicament : l’objectif, à terme, étant de mettre en place un partenariat avec une industrie pharmaceutique en vue de la réalisation des essais de phase d’efficacité de grande envergure (phase III) précédant son lancement sur le marché.

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SAYENS

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