Fruit d’une innovation née au sein du laboratoire LIBio de l’Université de Lorraine , brevetée, maturée et transférée par la SATT Sayens au Groupe Lallemand dans le cadre d’une licence exclusive , la solution développée vise à contrôler les contaminations par la bactérie Listeria monocytogenes . Commercialisée depuis juin 2022 par Lallemand Speciality Cultures sous la marque LALCULT® Protect LC1 , l’innovation entend apporter une réponse probante à une préoccupation majeure tant pour la sécurité alimentaire des consommateurs que pour la stabilité et la pérennité économique des acteurs de la filière agroalimentaire.
Une innovation clé pour le secteur de la bioprotection alimentaire soutenue par Sayens
A l’origine de la technologie, deux enseignants-chercheurs du LIBio, experts internationaux en microbiologie alimentaire et plus particulièrement en bioprotection, Anne-Marie REVOL-JUNELLES et Frédéric BORGES , qui dans le cadre de leurs travaux sur la bioprotection et les produits laitiers ont identifié plusieurs souches de la bactérie lactique Carnobacterium maltaromaticum aux propriétés « anti-Listeria monocytogenes ». Convaincue par les caractéristiques de stabilité de ces souches qui permettent d’exprimer leurs propriétés « anti-Listeria monocytogenes » durant toute la vie du produit - notamment pour le fromage pendant les phases d’affinage et de stockage caractérisées par de basses températures et des valeurs de pH élevées - Sayens engage en 2016, aux côtés des deux chercheurs, un programme de maturation pour valider la robustesse du procédé à l’échelle pilote et breveter la solution en 2019. Le programme de maturation confirme l’efficacité pour contrôler les contaminations par Listeria monocytogenes tout au long de la vie du produit de la souche sélectionnée.
Une innovation clé pour répondre à un enjeu de santé publique… économique et industriel majeur
Les contaminations par les bactéries Listeria monocytogenes sont à l’origine de la listériose , qui reste, comme le détaille l’Organisation Mondiale de la Santé, une des maladies d’origine alimentaire les plus graves , bien que le nombre de cas de listériose soit faible (0,1 à 10 cas par millions d’habitants par an, selon les pays et les régions du Monde), le taux de mortalité associé à cette infection fait d’elle un problème préoccupant pour la santé publique… notamment pour certains groupes de population à haut risque (les femmes enceintes, les personnes âgées, les nourrissons, …) » En plus de ces enjeux sanitaires, les conséquences économiques et industrielles peuvent être considérables pour les acteurs de la filière agroalimentaire. Alors que la sécurité et l’hygiène sont placées au rang de priorité, les rappels de produits auprès des consommateurs, retraits des circuits de distribution ou voire destructions en phase de production qui s’imposent lors des contaminations, sont encore fréquents. Ceux-ci engendrent des pertes économiques directes importantes pour le secteur agroalimentaire, et se répercutent sur l’ensemble de la filière en raison de la défiance des consommateurs à l’égard des marques incriminées. A l’instar des acteurs de la filière agroalimentaire en recherche de solutions pour contrer ou faire face aux risques de contamination provoqués par Listeria monocytogenes, le Groupe Lallemand , convaincu par les performances de l’innovation développée par l’Université de Lorraine avec le concours de Sayens, s’est engagé auprès de cette dernière via unelicence exclusive lui permettant d’exploiter la solution innovante . Lallemand Speciality Cultures a annoncé le 11 juin 2022 en avoir engagé la commercialisation sous la marque LALCULT® Protect LC1 .
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