La valorisation des bases de données cliniques
Parmi les différents transferts de technologie du CHU de Toulouse, la valorisation des bases de données cliniques prend une place prépondérante. Les bases de données cliniques peuvent notamment contribuer à la mise au point de médicaments. Le bénéfice est alors double : d’une part, l’établissement promoteur pourra transférer les résultats obtenus par les équipes de recherche clinique vers les acteurs susceptibles de les développer, d’autre part, le patient pourra bénéficier de l’innovation dans le cadre du soin.
Focus sur le myélome multiple
Le CHU de Toulouse a mené en tant que promoteur plusieurs études cliniques multicentriques internationales sur le traitement du myélome multiple, coordonnées par le service d’Hématologie de l’IUCT (Institut Universitaire du Cancer de Toulouse) en collaboration avec l’IFM (Intergroupe Francophone du Myélome) et le partenariat financier de laboratoires pharmaceutiques. Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse qui touche les plasmocytes – les cellules qui produisent les anticorps. Avec 5 000 nouveaux cas chaque année en France, c’est la plus fréquente des hémopathies malignes. Ces études promues par le CHU de Toulouse, dont l’investigateur coordonnateur est le Pr Michel Attal, ont participé à l’élaboration d’importantes bases de données dans ce domaine.
La collaboration avec des industriels
Le schéma de valorisation de ce type d’innovation est basé sur l’intérêt des industriels à accéder aux données des essais cliniques. Grâce aux licences accordées par le CHU de Toulouse sur ces bases de données, un groupe biopharmaceutique d’envergure mondiale a réussi à obtenir les avis favorables de l’UE et des États-Unis pour des extensions d’indication d’une molécule dans le domaine du myélome multiple.
Des retombées positives
Actuellement, ces projets représentent pour l’établissement une source de revenus issus du transfert des résultats de la recherche clinique très importants. En plus des retombées économiques, ce partenariat est un réel exemple d’un partenariat entre les structures de soins et les groupes coopérateurs pour l’industrie pharmaceutique.
Pour plus d’informations
Maria RUIZ NOVALES : ruiz-novales.m@chu-toulouse.fr